Pierre Claver Mbonimpa
Burundi
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Pierre Claver Mbonimpa a reçu le prix de l’Est et de la Corne de l’Afrique en 2015. Il est président de l’Association Burundaise pour la Protection des Droits Humains et des Personnes Détenues (APRODH), une organisation burundaise qui fournit une aide aux détenus et aux victimes de violations des droits humains, y compris la torture et la violence sexuelle.
Membre courageux de la société civile burundaise, Pierre Claver Mbonimpa a été menacé et harcelé à plusieurs reprises à cause de son travail. En mai 2014, il a été emprisonné et inculpé d’atteinte à la sûreté de l’Etat après des propos tenus à la radio. Il a été libéré plus de 4 mois plus tard pour des raisons médicales. En avril 2015, il a de nouveau été arrêté par les services de sécurité burundais mais libéré le lendemain.
La répression exercée sur la société civile à la suite de la candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat en 2015 a contraint Pierre Claver à fuir le Burundi, aux côtés de nombreux autres défenseurs des droits humains. En effet, le 3 août 2015, Pierre Claver Mbonimpa a été victime d’une tentative d’assassinat, touché par balle au visage et à la nuque. En octobre 2015, des inconnus armés de fusils et de grenades ont tué son gendre, Pascal Nshimirimana et en novembre 2015 le fils de Mbonimpa, Welly Fleury Nzitonda, a été arrêté, puis retrouvé mort.
Il est actuellement en exil mais il continue d’être actif pour promouvoir la paix et les droits humains au Burundi.
“Même si je me trouve dans un autre pays, je suis ce qui se passe au Burundi, seconde après seconde, minute après minute, heure après heure.”
Pierre Claver Mponimba